Hommes et femmes : égalité mais non identité

            Nous sommes égaux hommes et femmes. Ce qui ne l’était pas autrefois, il n’y a pas si longtemps, l’est à présent et cela est évidemment une bonne chose. A tel point que l’on se dit : comment a-t-on pu attendre si longtemps pour reconnaître à la femme toute la place qu’elle mérite ? Comment se fait-il qu’en France par exemple, on ne lui ait accordé le droit de vote que si tardivement ? C’est si vrai qu’on est choqué devant le sort qui lui est réservé dans nombre de pays du monde où elle est trop souvent considérée comme une citoyenne mineure, de seconde zone, voire une esclave……. cela nous semble incongru.

            Ce qui ne veut pas dire que sur le plan pratique tout soit réglé, loin s’en faut. Sans parler des formes d’asservissement qu’elles vivent dans nombre de pays du monde, il existe encore bien des progrès à faire en matière d’émancipation de la femme y compris dans nos pays développés.

            Mais si la recherche d’égale dignité de chaque sexe est légitime, cette égalité ne signifie pas identité entre hommes et femmes et encore moins domination inversée (de la femme sur l’homme) ou rôles indifférenciés entre hommes et femmes. Car si la femme égale l’homme en droit, cela est entendu une fois pour toutes, elle ne lui est pas identique. Egales mais non identiques. On l’oublie trop souvent.

            Autrement dit, si la femme ne doit pas se laisser déterminer par son sexe, elle ne peut pas faire comme si l’appartenance à l’un ou l’autre sexe n’avait aucun sens. Si nous sommes égaux nous n’en sommes pas moins différents. Hommes et femmes ne sont pas interchangeables. Chaque sexe a quelque chose de différent qui attire et s’inscrit dans la complémentarité de l’autre.

            On peut espérer par exemple qu’il y a une façon féminine de faire de la politique, de diriger une entreprise, de conduire un orchestre, de composer une musique, d’être une sportive de haut niveau… Chaque sexe a sa richesse et sa spécificité. Que serait la vie du couple s’il n’y avait cette altérité, source d’attirance mutuelle entre l’homme et la femme ? Et que dire du rôle déterminant des parents, homme et femme, dans la structuration de l’enfant ? Les rôles dans le couple ne seront jamais équivalents ou identiques.

            On ne le dira jamais assez, chaque sexe a besoin de se connaître et à connaître l’autre, à comprendre et à aimer la nature de l’autre dans le respect de son identité.

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