De cette pandémie faisons en sorte qu’il en sorte le meilleur pour chacun d’entre nous !

Eh oui, personne ne l’avait vue venir cette pandémie ! Pas un seul pays, pas un seul gouvernement, pas un seul médecin, pas un seul chercheur, pas un seul dirigeant politique. Et quand ils l’ont vu venir, ils n’en ont pas mesuré la gravité et l’ampleur ! Ils ont tergiversé, ils n’ont pas pris les mesures adéquates. Ils ont commis des erreurs. C’est un fait. Or la politique, par définition, c’est prévoir. Donc le gouvernement, tous les gouvernements de la planète n’ont pas su anticiper, ils sont donc tous responsables, à des degrés divers, de ce qui nous arrive.

Une fois qu’on a dit cela, que peut-on dire de plus ! Tout simplement qu’ils (les politiques) ne pouvaient faire autrement que de tergiverser. Décider d’arrêter un pays, prendre le risque de mettre des milliers d’entreprises en faillite, de fermer les frontières, d’équiper les hôpitaux et d’acquérir en quelques jours des millions de masques, de respirateurs etc., ce sont des décisions graves, extrêmement graves, qui ne se prennent pas à la légère. On comprend, sans pour autant excuser, les hésitations et les maladresses des gouvernements, du nôtre comme des autres.

Il faut se faire à l’idée que nos dirigeants politiques, dans le monde complexe qui est le nôtre et malgré les formidables outils d’information dont nous disposons, sont amenés à faire des choix et à prendre des décisions sans avoir une vue parfaitement claire du chemin sur lequel ils engagent leur pays. Ils ne l’auront jamais.

Eh oui ! Le monde ne cheminera jamais d’une façon parfaitement ordonnée, sans soubresauts, sans faits inattendus susceptibles de venir modifier sa trajectoire. Et c’est heureux qu’il en soit ainsi ! Rien n’est tracé à l’avance ! On le sait, l’histoire humaine, depuis des millénaires, ne se construit qu’à petits pas, au prix de brillantes réussites (scientifiques, technologiques, économiques, sociales…) mais aussi de terribles échecs (guerres et de ce qu’il en résulte).

Cette pandémie n’est pas autre chose que le révélateur de nos insuffisances : insuffisances en matière de connaissances épidémiologiques mais aussi dans la manière de nous organiser pour y faire face collectivement.

La seule chose qui importe désormais sera, le moment venu (et il n’est pas encore venu), de tirer toutes les conséquences de cette pandémie pour qu’il en sorte un monde un peu plus prévoyant et un peu moins imparfait, tout en sachant qu’il y aura d’autres calamités (sanitaires ? cosmiques ? économiques ? financières …?), toutes aussi extraordinaires et inattendues que celle-ci, qui nous feront prendre conscience d’autres insuffisances que nous ne soupçonnons pas aujourd’hui.

Oui, de cette pandémie, il peut et il doit en sortir du meilleur pour chacun d’entre nous, c’est l’exigence que l’on doit avoir en ce début du mois d’avril !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *