Revenons une fois de plus sur cette affaire du contournement de Beynac. Elle n’a que trop défrayé la chronique ces dernières années. Et les nombreux vacanciers qui traversent en ce moment notre région n’en reviennent pas de cette situation ubuesque d’un chantier à moitié sorti de terre, de moignons de piles et de tabliers enferraillés, abandonnés à leur triste sort, sans perspective d’achèvement à court terme.
Il faut qu’on en finisse une fois pour toute. Et de la meilleure façon qui soit : en terminant au plus vite le chantier. Cela, dans l’intérêt de tous : résidents, touristes et contribuables qui ne comprendraient pas qu’après avoir dépensé quinze à vingt millions d’euros pour effectuer les travaux, en dépenseraient autant, si ce n’est plus, pour les démolir et revenir à l’état initial. Une absurdité, d’autant que, ne l’oublions pas, l’Etat dans un premier temps, avait donné son feu vert à ce projet. Un projet, répétons-le, devenu nécessaire compte tenu des nuisances et des dangers de toutes sortes encourus par la traversée de ce village à flanc de falaise et qui, contrairement à ce qu’on a pu écrire ici et là, a été conçu dans les moindres détails pour s’intégrer parfaitement dans le paysage.
Tout cela est insensé. Et toutes les décisions administratives et judiciaires de ces derniers mois ne me convaincront pas de la justesse des arguments invoqués pour revenir en arrière, au statu quo ante. Celles-ci, c’est une évidence, résultent de l’action d’une poignée de notables bien placées en haut lieu et non de l’assentiment des élus, maires, conseillers départements et régionaux qui, dans leur très grande majorité, se sont prononcés clairement et sans ambiguïté pour l’achèvement des travaux.
Les Périgourdins ne sont pas de nature à se laisser faire. Si le nouveau gouvernement se dit proche des territoires et sensibilisé aux questions environnementales, il doit et dans les meilleurs délais, régler cet épineux problème du contournement de Beynac, si besoin en faisant appel au peuple, en organisant un référendum. Un référendum à l’échelle départementale : pourquoi pas ? Ce n’est tout de même pas les intérêts de quelques-uns qui doivent primer sur l’intérêt général !
Une réflexion sur « Contournement de Beynac : et pourquoi pas un référendum ? »
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Comment dire que je suis totalement en accord avec votre point de vue !
Je vis en Dordogne depuis 1990, et j’ai franchi maintes fois l’obstacle de Beynac pour parvenir à Sarlat comme nombre de riverains victimes quotidiennes de ce goulot d’étranglement et de ses dangers potentiels.
J’ai aussi suivi les nombreux épisodes juridiques y afférents, pourquoi avoir mené de telles opérations d’expropriation depuis longtemps pour en arriver là ! Sans même parler des deniers publics engagés …
Alors oui, il faut un référendum local !